dimanche 30 novembre 2008

ENQUETE AU 41 RUE DU DAUPHINE




Le 24 mai , aidée par mon amie Catherine (fille adorable , habile de ses doigts , je ne vous dis pas), nous avons installé sur mes rebords de fenêtres, des jardinières ,fixées ,par Monsieur Marcel ,solidement à l'aide de vis, dans la pierre du rebord de la fenêtre.
Je précise que j'habite au rez de chaussée, et, que faire des plantations dans une telle configuration relève de la plus parfaite insouciance confinant à la bétise la plus crasse ou à la plus indéfectible confiance dans nos semblables!
Je le concède.
Pendant que nous installions les arbustres et petites fleurs , les commentaires allaient bon train.
Cela allait de "oh, ma pov' dame "ils" vont tout vous saccager" " oh , c'est joli" etc, etc.....
Au petit matin, lorsque je levai mes volets (électriques, les volets), je constatai avec joie que tout était en place..
Puis ,à quelque temps de là , deux plantes furent dépotées , nuitament .
Je les rempotai.
Les promeneurs des chiens du quartier et autres se perdirent en conjoncture .
Cela alimenta les potins et nous permit de converser d'autre chose que de mes plantes.
Le phénomène se reproduisit par deux fois .
Les plants étaient juste déplacés.
Je narrai la chose à la Maman du petit garçon dont je m'occupe , elle me dit :
" c'est , peut être, un chat ".
Je trouvai la piste intéressante, mais sans plus .
Et ce matin, un Monsieur qui promenait son chien frappe à ma fenêtre et me dit:
"J'ai vu, cette nuit, "CELUI" qui arrache vos plantes "
"Ah , oui et alors qui est ce?"
Vous devinez?
"C'est un gros CHAT !"
"Moi qui croyais que c'était le colonel Moutarde , avec un sécateur , sur le rebord de mes fenêtres!!!!"
L'enquête est terminée, le coupable court toujours et renforce mon antipathie vis à vis des chats .
Je ne supporte que celui de l'ami GELUCK .

VOYAGE, VOYAGE



Aujourd'hui, ces deux là , Damien et Marie , ne sont pas dans un bateau au Canada, mais dans un avion, en même temps !
De surcroit , pas dans le même avion !
L'un s'est envolé pour Houston(TEXAS) et l'autre a quitté Durban (Afrique du Sud) pour venir passer un mois en France , pour les vacances de Noël.
Aussi , pendant les vingt heures environ où ils vont être en l'air , je ne vais pas vivre .
Je sais il y a beaucoup moins de risque en voyageant en l'air que sur terre, mais je ne peux pas me refaire !!!!

jeudi 27 novembre 2008

LA GITANE L'AVAIT BIEN DIT...........

("Gitane au tambourin" William Adolphe BOUGUEREAU)


Quotidiennement, je traverse le hall de gare de la Part Dieu, et , hier, j'y croisai deux gitanes faisant la manche, mais elle ne me demandèrent point de me faire les lignes de la main!
Me revint, alors , à l'esprit ,les précédentes rencontres que je fis avec des femmes qui leur ressemblaient, tant.

Il y a bien longtemps , si longtemps .
J'accompagnais à Montpellier , Dominique , le père de mes fils , à un congrès auquel il participait.
Je me promenais , pendant la durée des sessions du congrès ,seule , dans les rues de la vieille ville.
Deux gitanes marchaient devant moi, leurs larges jupons légers voletant ,autour d'elles.
L'une d'entre elles , la plus jeune , se retourna et m'apercevant , attendit que j'arrive à sa hauteur.
Elle m'apostropha :
"Je te fais les lignes de la main"
J'acquiesçai et je l'entendis me dire:
"Tu as deux petits garçons et un jour tu auras une petite fille qui sera le soleil de ta vie " .
Je lui donnai une pièce pour sa prédiction qui , à l'époque, n'avait rien de bouleversant et ne relevait pas d'un scoop, car nous avions parfois parlé , avec mon mari, d'essayer d'avoir une fille pour compléter notre famille.

Plusieurs années plus tard, toujours avec Dominique , rentrant d'une matinée passée à chiner au Marché aux Puces , atteignant notre voiture , nous fîmes pas mal de bruit , les bras encombrés de nos trouvailles , pour les mettre , dans le coffre.
Deux gitanes vinrent à notre rencontre et
devinez .........................

L'une d'entre elles me fit les lignes de la main, me révélant :
"Tu as deux garçons , et un jour, tu auras deux filles qui deviendront les soleils de ta vie "
Bien sur , les paroles entendues des années avant me sautèrent à la mémoire et , cette fois là, je voulus en savoir plus.
" Tu auras ces enfants ,avec un autre homme que le père de tes garçons "
"On me l'a déjà dit , est ce que tu me racontes n'importe quoi? "
"Non, chaque fois que l'on te fera les lignes de la main , on te le dira".
Je ne reconnus pas ,dans ces deux femmes , celles qui m'avaient abordée à Montpellier.

Cette rencontre me troubla , beaucoup plus que la précédente, car le divorce n'était pas d'actualité , alors.
Et la vie donna raison à ces femmes .Les filles m'ont , bien , été donné !

Marie et Sarah sont tout à fait au courant de ces anecdotes .Ce qui les amuse le plus c'est que ,chaque fois, que Dominique les rencontre , il les regarde avec tendresse en leur disant :

"La gitane l'avait bien dit......................."

Je ne sais pas si vous croyez à la chiromancie .
Moi ? Depuis, j'évite !!!!!!!!!!!!!!!!

mardi 25 novembre 2008

MONSIEUR CHA BA DA BA DA...............

L'année de la naissance de Bertrand (1966, et oui, déjà) , un jeune homme aux cheveux frisés aux yeux rieurs , remporte la palme du festival de Cannes avec :
"Un homme et une femme"

C'est le début de la saga LELOUCH : on l'aime ou on le déteste , dychotomie manichéenne , dont il est l'un des plus beaux exemples .

Le livre d'entretiens qui paraît , ces jours-ci ,est un pur bonheur , pour les amoureux du cinéma.

Il balaye avec humour et érudition , cinquante années de production cinématographique, avec les progrès techniques qui ont boulversé la façon de faire des films.Il parle du cinéma français , quand il faisait , encore de bons et beaux films, règle son compte à la Nouvelle Vague, tout en appréciant certains de ses réalisateurs.

J'aime le mec , il fait des films qui m'ont emportée et séduite , souvent.
Ne pas oublier d'offrir son livre .Il peut faire un excellent cadeau de Noël.
Comme lui , essayer d'établir la liste de vos 100 films préférés .
Et après , nous comparerons nos listes!!!

dimanche 23 novembre 2008

LE NANARD DU CINEMA FRANCAIS EST ATTRIBUE A .....

Sarah et moi,hier, après la séance de cinéma où nous nous sommes rendues , décernons le NANARD (et je ne parle de Bernard TAPIE) du Cinéma français de l'année 2008 à :

MUSEE HAUT , MUSEE BAS
de Jean Michel RIBES.
Un navet de la plus belle eau.
Pourtant RIBES nous amusa avec :
"Merci, Bernard" ou "PALACE"
Mais, là ,nous atteignons des abysses ou des sommets de bêtise,de ringardise.
L'idée de départ pourrait sembler originale , mais nous assistons à un catalogue de lieux communs affligeants et de blagues , dignes de l'Almanach VERMOT.
Pourtant , tout ce que le cinéma français compte de bons, très bons acteurs , défile dans ce naufrage .
A l'aune de ce film , "Bienvenue chez les Ch'tis" va passer pour du Bergmann ou pour le "Soulier de satin " de Claudel .

Nous vous tenons au courant de l'état de notre cinéma ......................

samedi 22 novembre 2008

JEU DE DAMES

42 voix d'écart !
Et depuis la proclamation des résultats , ce matin, à 6 heures, bataille rangée.

Après avoir eu "la droite la plus bête du monde" , nous voilà avec la gauche "la plus ridicule du monde"!

Tout cela n'est pas trop grave , puisque le ridicule ne tue plus depuis bien longtemps , n'est il pas?
Essayez de voir , les filles , si Sarah PALIN ne serait pas libre pour les 3 ans à venir .On pourrait se marrer ,enfin!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

vendredi 21 novembre 2008

AND THE WINNER IS ?








Martine ou Ségolène?
Ségolène ou Martine ?
Je m'étais juré de ne pas parler politique , dans ce blog, mais là tout cela est trop drôle !
Moi, j'ai un scoop !
The winner is:
Nicolas SARKOZY !!!!
Réfléchissez , c'est limpide .

jeudi 20 novembre 2008

MADAME SIMONE VEIL A L'ACADEMIE FRANCAISE

Je fis la "connaissance"de Madame VEIL , au cours de mois de décembre 1974, lors d'une séance à l'Assemblée Nationale , restée mémorable.
Elle se présente en maître d'oeuvre de la loi sur l'avortement qui , depuis, porte son nom.
La loi est entérinée, en janvier 1975.
A la tribune,elle parle , explique ,calme , précise le quotidien de ces femmes obligées d'avorter dans la clandestinité et le danger .
Elle eut à affronter les quolibets de députés masculins, dont l'un ,le plus infâme, la traita de nazie.
Elle regagna son banc,après son exposé, et , là , joignant les mains , elle pleura .
Ses larmes me touchèrent au plus profond de ma vie de femme .
Je ne veux pas revenir sur sa vie , il vous suffira de lire ou de relire son dernier livre.
Carrière d'une femme exemplaire, la conduisant , au ministère de la Santé, à la tête du Parlement Européen, et , enfin, au Conseil Constitutionnel.
On se prend à rêver qu'elle ait eu , un jour ou l'autre , l'idée de se présenter à la Présidence de la République !
Alors , Madame, entrez à l'Académie , à la suite de Marguerite YOURCENAR, Hélène CARRERE d'ENCAUSSE, Jacqueline de ROMILLY, juste pour être sure de devenir "Immortelle".

mercredi 19 novembre 2008

LE BEAUJOLAIS NOUVEAU ARRIVE



A partir de 23heures, ce soir, les jeunes vignerons vont rouler des tonneaux jusqu'à leur stand installé , près de la place Bellecour.
Fanfare, DJ et banquet pour saluer le vin nouveau.
Au même moment des avions cargos vont partir de l'aéroport Saint-Exupéry pour le Japon et les USA.
Ces deux pays , grands amateurs du Beaujolais, depuis l'année 2006, ont considérablement diminué leur consommation du vin régional.
Ce vin primeur reste ,malgré tout, le plus vendu , au monde.
Allez savoir si cette année les senteurs dominantes vont être celle de la vanille, de la framboise, de la mure ou de la banane .
Les pro ou les anti beaujolais vont ,encore et toujours ,disserter ,à longueur de verres descendus, des qualités ou des défauts du divin breuvage.
Les rues de Villefranche sur Saône et de Beaujeu, en plein cœur beaujolais vont faire la fête jusqu'au bout de la nuit.






Mais , boire ou conduire , il va falloir choisir et la modération, dans le lever de coude ,
est fortement conseillée!!



DYSNEYLAND


MICKEY , en 80ans , a su édifier un empire dont les plus beaux fleurons sont ses parcs d'attraction disséminés , dans le monde.
Dès l'ouverture de celui de Marne la Vallée , mon fils Damien , devint accro à sa fréquentation.
Tant et si bien que nous en vînmes à plaisanter sur sa possible reconversion, en guide en chef du Parc, si Madame EXXON ne voulait plus de lui.
La toute première fois où il nous y emmena ,ses sœurs et moi, en 1994, la vie et ses tracas mordaient fort .
Des ennuis énormes s'étaient accumulés , sur nos têtes , dont nous n'arrivions pas à voir la fin.

Damien nous enleva à notre marasme et nous déposa à l'entrée du Parc , par une journée chaude et ensoleillée , du mois d'août .
Dès les premiers pas , il faut avouer que la magie opère .
Tout est fait pour , d'ailleurs.

La décoration des bâtiments, des jardins, des maisons, les attractions et l'environnement contribuent à faire régner l'oubli du monde extérieur.
Certes, cela peut paraitre artificiel , mais il faut en être conscient.

Je laissai , aussitôt , mes ennuis et mes a-prioris culturo-bobo, du style :
"Moi, chez Mickey? mais pour qui me prenez vous?".
Marie se remit à sourire et Sarah , sautillante et joyeuse , rencontra MICKEY et MINNIE.
Pas des personnes enfermées , dans un costume impeccable .Non, elle les rencontra en chair et en os !
Et essayer de l'en dissuader, à l'époque , aurait été aussi vain que cruel.

Après cette première visite , nous primes l'habitude d'y aller , au moins , une fois par an, quand ce ne fut pas deux .
Nous y passâmes un Noël , particulièrement froid et glacé , mais magnifique , enfouis que nous étions , dans le "Spirit of Christmas", cher aux anglo-saxons.
Chorales dans le kiosque à musique rococo sur la place.
Parade scintillante et féerique dans Main Street.
Sapin géant s'illuminant , lorsque la nuit commence à tomber où nos yeux retrouvent la pureté de notre enfance.

Nous avons fait toutes les attractions, des centaines de fois. Nous avons tremblé dans l'obscurité de Space Moutain, hurlé aux cavalcades de Buffalo Bill, laissé nos chiens au chenil 4 étoiles des 101 Dalmatiens- (boxes individuels, promenades , croquettes issues de la haute gastronomie canine) , essayé plusieurs hôtels, visité toutes les boutiques de l'Emporium pour magasiner.Sarah mit un certain temps pour apprécier , à sa juste valeur, Le Train de la Mine, et céda , au chantage d'une paire de pantoufles dalmatiens , pour pénétrer , la toute première fois , dans les wagons terrifiants de Space Mountain.Elle ne fut qu'un cri , pendant les deux minutes que dure l'attraction, mais fut récompensée par la paire de pantoufles convoitée.
J'ai , encore, honte de ce chantage.

Nous y donnions rendez-vous à des amis qui nous suivaient , au milieu du livre de contes de fées pour fêter, ensemble, les anniversaires de Marie et Sarah, en compagnie des personnages de certains dessins animés.
Éric de M , Pierre V, et Denis C (arrivé "légèrement en retard"par une journée caniculaire!)furent au nombre de ceux qui partagèrent la magie , avec nous.

Alors, n'hésitez pas , si vous avez gardé votre âme et vos yeux d'enfant , allez y avec vos enfants,petits enfants, votre belle-mère , votre teckel à poils durs, et ne boudez pas votre plaisir!


mardi 18 novembre 2008

BROCANTE ,VOUS AVEZ DIT BROCANTE ?

Inévitablement, pendant toute la période de ma vie où j'ai été "brocanteuse" j'ai perçu, que mon métier ,faisait rêver mes interlocuteurs.
Il y a une attirance , chez certains , pour cette attitude de vie.
En effet : la brocante, la chine, la farfouille est une véritable passion.

Cependant, il y a des contraintes pour assouvir cette passion .
Lever à la pointe du jour, par n'importe quel temps, pour aller , à la lampe , fouiner dans les endroits les plus improbables et dénicher "l'objet", "complètement inutile parfois, donc , parfaitement indispensable" , ou la pièce rare ,permettant de compléter une collection de tout et n'importe quoi.
Lorsque l'on se retrouve avec l'objet, le livre, le bibelot, le bout de chiffon, issus de ses rêves les plus fous, on atteint cet instant de bonheur que rien ni personne ne peut vous enlever.
A ce moment là , juste fermer les yeux et se laisser envahir par les ondes de douceur et de chaleur que procure ce genre de sport!
Chaque fois que l'on part aux Puces ou sur un vide-grenier l'adrénaline est au rendez-vous.

Il est rare que l'on rentre bredouille .
L'accumulation ,l'envahissement, l'étouffement, peuvent vous guetter , car il faut savoir qu'une collection n'est jamais terminée.La place peut venir à manquer !

Lorsque je collectionnais les ours , j'en eus, environ 6OO.
Puis, en quittant ma maison , je me suis séparée de la plupart , ne gardant que les plus anciens et les plus rares.
J'étais persuadée que je ne recommencerai pas à collectionner , ces peluches parfois trop chargées d'histoires tristes .
A Auschwitz , il y a une pièce avec une montagne d'ours en peluche , arrachés aux enfants partis en fumée.
J'ai eu ce genre d'ours , dans ma collection.
Ils me brulèrent le cœur et les mains, parfois.

Et puis, paf, cet été, à Budapest , je suis tombée face à face avec deux ou trois bouilles de mangeurs de miel qui m'ont fait , à nouveau ,craquer.
L'instinct du chien de chasse est indiqué pour pratiquer .Il faut surtout être curieux de tout .

Je suis tombée dans ce comportement addictif ,grâce à mon Père.
A cinq ans , il accepta que je le suive , tous les dimanches matins, dans son parcours de recherche sur la Place du Tonkin, à l'époque.
Il me confiait une pièce de 5 francs , gros rond de métal léger que je pouvais dépenser ,comme je l'entendais.


J'ai transmis ce virus aux maris successifs qui furent les miens , mais, à un seul de mes enfants : mon fils Bertrand.
Le Père de mes fils est devenu un collectionneur distingué , un expert affuté en faïences, verreries, livres anciens , objets de curiosité scientifiques, stylos à plume, affiches et objets se rapportant à la corrida, art africain et horreurs ineffables en forme de moules , entrouvertes , s'éclairant , avec scaphandrier incorporé et malle au trésor , le tout en faïence de Vallauris ou Monaco .Il en a même fait un "musée" !
C'est positivement horrible , mais avec une cote marchande certaine.
C'est cela qui est magnifique avec la brocante , c'est que tout est permis!

Alors , compte tenu de la saison, couvrez vous bien, et bonne chasse!

lundi 17 novembre 2008

HAPPY BIRTHDAY MICKEY..............


Le 18 novembre 1928, MICKEY apparait pour la première fois , dans le premier dessin animé sonorisé "Steamboat Willie" , projeté au Colony Theater, de New York.
Si MICKEY est aujourd'hui un des symboles majeurs de la civilisation américaine , sa naissance fut le résultat d'un heureux concours de circonstances .
MICKEY souffle ,aujourd'hui, ses 80 bougies , mais ne semble pas prêt de prendre sa retraite.


HAPPY BIRTHDAY , MICKEY!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

IL ETAIT UNE FOIS LA VEISSIERE -3



Lorsque vous vous installez dans un village ,comme Saint Bonnet le Chastel, il est recommandé de le faire , en apportant son emploi !
Parfait si vous êtes maréchal ferrant , plombier zingueur , platrier peintre ou éleveur de puces savantes.
Une fois passée l'euphorie de l'installation, il vous faut, alors, faire preuve d'imagination pour travailler.
Certes le mot même de travail vient du latin "trapallium" signifiant : "supplice" et je vous laisse deviner le genre de supplice qui se cache , derrière le mot !
Mais quand faut y aller , faut y aller !
Après une tentative d'installer un gîte rural ,dans nos bâtiments, nous dûmes abandonner cette piste.
L'idée pouvait paraître parfaite , compte tenu des locaux , de l'environnement , mais une simple étude financière du projet s'avéra plus que hasardeuse .
Une histoire de "retour sur investissement" peu réaliste , compte tenu du climat , parfois fort capricieux , en été ,et le peu d'infrastructures sportives permettant de retenir des familles , avec des ados.
Donc , que faire?

Une des quatre granges de notre maison, servait de remise à un stock de meubles anciens et bibelots , assez important pour tenter d'ouvir un magasin de brocante.
Nous nous lançâmes dans l'aventure , installâmes , dans la plus grande des granges , au sol bétonné ,notre magsin.
Je pris le parti , pous la décoration , de reconstituer une "maison ancienne" .
Celle des grands parents , des oncles et tantes que nous possédons tous et qui reste dans notre mémoire et notre coeur la maison magique où nous vécûmes des moments extrordinaires .Nous étions enfants , alors. La magie vient de cette rémanence des images préservées , de ces temps heureux.

Un fléchage réussi , pour arriver jusqu'à la maison , nous amena nos premiers "clients" étonnés de trouver un tel endroit pour assouvir leur passion pour la chine et les vieux trucs.
Je proposai , d'emblée , aux gens qui étaient arrivés , jusque chez nous , de commencer par déguster, un café, un thé , un chocolat ou un peu d'eau .
Leurs enfants partageaient le goûter de mes filles et s'amusaient, avec nos chiens.

Les deux labradors noirs Mousse et Pétrus, le teckel Pit et le cocker Loulou, furent de merveilleux agents de relations publiques et commerciales ,permettant aux enfants ,qui pouvaient faire des dessins sur un petit bureau,de patienter pendant que leurs parents fouinaient , dans le magasin.
Un jour ,un petit garçon qui était arrivé , trainé par son père , peu enclin à trouver le moindre charme à une brocante, s'installa, dehors ,avec un des chiens qu'il caressait et qu'il suivit dans le jardin, ne voulait plus s'en aller .Il s'y résigna avec la promesse de revenir et je l'entendis dire à son père , au moment de remonter , dans la voiture:
"Tu vois, quand tu veux , tu trouves une brocante que j'aime .Il faudra revenir "
Il est revenu , souvent ,toujours avec le même plaisir .
Commença , alors , une période merveilleuse , où je pouvais faire bouillir la marmite familiale, en vivant ma passion pour la brocante.

Les photos qui illustrent ce petit article sont celles qui furent prises , un soir du mois de novembre , peu après minuit .Bertrand avait organisé un week end 4X4 , en collaboration avec notre ami Laurent "des pneus" (patron de AMBERT PNEUS), dans la région , avec le premier soir , une randonnée boueuse , donc parfaitement réussie , autour de la maison.
Après des heures à patauger dans la gadoue, nous accueillîmes les joyeux fous de 4X4 , dans le magasin, illuminé des bougies , autour d'un buffet campagnard , préparé avec l'aide des filles .Le vin chaud , à la canelle , eut un franc succès .L'ambiance fut drôle et certains en parlent , encore .

Nous fîmes des rencontres fabuleuses , qui nous amenèrent des amis merveilleux et sincères .
Je vous raconterai , tout cela , une prochaine fois !
Cela fit, pour moi, une grande partie de la magie de la Veissière.






dimanche 16 novembre 2008

HIER , 15 NOVEMBRE ...............

Cette petite fille, adorable, au sourire irrésistible, à la bonne humeur communicative a eu 63 ans, hier !
Rien de rare , me direz vous.
A vous ,comme à moi, notre anniversaire fait le coup de venir nous sortir de notre torpeur , au moins , une fois l'an .
Exception faite pour ceux qui ont eu la malchance de naître un 29 février.
Donc, au réveil , ce petit goût amer dans la bouche , dû à cette année supplémentaire .
Depuis l'invasion du portable , à l'aube naissante , le premier SMS arrive, suivi de nombreux autres .Si, si , c'est vrai !
Comme chaque année , je me dis :"Allez , ça devient ridicule de souhaiter son anniversaire à la vieille femme que je deviens , les bougies coutent plus cher que le gâteau ".
Et puis ,comme chaque année, petit pincement de bonheur à ces marques de gentillesse , pour certaines venues d'Afrique du Sud, de Suisse, de Hongrie ...............ou d'ailleurs . D'ailleurs!
Lorsque j'étais enfant , je piaffais d'impatience d'avoir , enfin, un anniversaire à deux chiffres .
10 ans : me parut le comble du chic .
20 ans j'étais enceinte de Bertrand , couvée par mes beaux parents , attendant la naissance de leur premier petit fils comme le Messie , qu'il fut pour son Grand Père.
30 ans grande fête avec Jacques Maurin (mon jumeau) à Saint Pierre la Palud
40 ans deuxième mariage , dont la seule réussite fut la "préparation " de Marie et Sarah.
Et puis , les années se sont tricotées les unes aux autres , un point à l'endroit , un point à l'envers!
Les bonnes , les mauvaises, les tragiques, les comiques , je n'ai pas toujours eu le choix.
J'ai fait le gros dos , les gros yeux , de grands sourires , contre mauvaise fortune, bon coeur. J'ai avancé,entourée de certains que j'ai aimés et que j'aime encore plus que tout au monde .
Encore mille merci de m'avoir réchauffée de vos souhaits adorables .
C'est décidé , je continue pour l'éternité , plus un jour.
YALLA!
P.S :Parmi mes z'enfants , il y en a deux qui se la jouent photocopie de Maman .
1 charlotte offerte à ceux qui trouvent.

ATTENTION C'EST DE L'AFGHAN ET C'EST DU BON.............

En cette rentrée littéraire où le pire nous encerclait (Si, si , n'ayons pas peur des mots ,) , nous pouvions redouter un désastre.
Par exemple:
Le Goncourt à Christine ANGOT qui découvre , à son âge, en compagnie de son amant du moment, la vertu de la sodomie .Est ce que le nom raffiné de son amant(Doc'Gynéco) ,porté à l'intropection et l'intromission ,y est pour quelque chose?
Le Fémina à Catherine MILLET et son désolant "Jour de Souffrance" où les plus vertueux d'entre nous pourraient voir un juste retour de baton pour cette baiseuse impénitente et si triste .
La chair ne l'est elle pas ?Triste!
Le Renaudot au catalogue de la Redoute à Roubaix?
Non, Alléluia , le Goncourt est allé à Atiq RAHIMI.
Certes ,son nom était complet imbitable, mais là , maintenant , plus possible d'arriver à la FNAC, en demandant le livre :" du , de je ne sais pas comment il s'appelle , mais je l'ai entendu à la radio et là , coup au plexus, avec son accent de miel et de pierre ".
Vous pouviez en avoir entendu parler ,si vous êtes un cinéphile averti qui n'avait pas raté son film "Terre et cendres ",tourné en Afghanistan et primé à Cannes, en 2004.
Sinon, c'est un peu court.
Et là , vous saute en plein visage , un type , beau comme un archange, Indianna Jones intello ,avec une histoire perso d'un romantisme échevelé , avec une dimension légèrement inférieure à celle de MASSOUD , mais le même charme !!!
Z'avez vu comment il porte le pashmina bleu assorti à ses yeux, le garçon?
(les yeux presque aussi bleus que ceux de Jean d'O).
"Syngué sabour-pierre de patience"
Petit livre , court , nerveux, écrit à l'os , long soliloque fort et brutal .
Achetez -le , offrez- le , faites le vous offrir , volez- le ,mais ,de Diou :lisez -le .
P.S: uniquement pour Damien - le recommander à la jolie , si jolie Camille de la librairie française de Budapest !

samedi 15 novembre 2008

RECTIFICATION

Mon fils Bertrand , arguant de son droit à l'image m'a fait part qu'il n'était pas satisfait des photos de lui que j'ai mises, sur mon blog.

Aussi , ai-je retrouvé cette photo de lui que je trouve particulièrement réussie !
Vous aussi , j'espère !!!!!

mardi 11 novembre 2008

11 NOVEMBRE




Un jour de chine, je trouvai le carnet de chants de Léon LAMIEL , sergent au 53ème régiment d'infanterie .
C'est un petit carnet de moleskine noir, légèrement usé , qui, jusqu'au 26 mars 1916 ,fut dans la poche de son manteau de soldat .
Les dernières pages en sont tachées de brun, empêchant la lecture de la chanson.
Léon est il mort sous la mitraille , à l'assaut ,en sortant de la tranchée ?
Comment son carnet est il arrivé jusqu'à nous?
Chaque fois que je l'ouvre , je pense à lui.
Mon grand père maternel fut ,pendant 2 ans ,à Verdun.
Jamais il ne voulut en parler , sauf , un jour, il écrasa une larme en disant :
"Les oiseaux ne chantaient plus , j'ai su que la guerre était finie , quand , un matin je fus réveillé par un oiseau qui chantait sur l'arbre, devant ma chambre."
Que les dix millions de morts de cette guerre qu'ils pensaient être la dernière, mais qui n'arriva pas à empêcher l'horreur de la Shoah, reposent en paix, connus et inconnus .

dimanche 9 novembre 2008

J'ADORE.......................


Un de mes copains "nounours" vient de me faire passer ce dessin (Nouvel Obs' du 6 au 12 Novembre).Pas mal , non ?

vendredi 7 novembre 2008

JE RALE,ENCORE.................



Et bien voilà, ça continue.........

Avez vous remarqué que dès le début du mois de février, nos magasins, super marchés et autres lieux , nous proposent d'acheter des poeles Tefal pour la Chandeleur ?Non, cela serait normal !

On nous demande de penser à nos vacances d'été et de nous ruer sur les maillots de bains.Vous connaissez toutes , chères amies, ce terrible moment de solitude , où dans la cabine d'essayage, blême, tout bronzage disparu, la bedaine relachée , sur un joli petit pneu de 2 ou 3 kilos de trop , nous nous retrouvons dans un bikini , au pire , et dans un une-pièce , au mieux , dans la plus totale impossibilité à se trouver "glamour".Allez , essayez de me dire que je me trompe.

Et puis , cela continue joyeusement , avec les cartables qui fleurissent , pour nos chères têtes blondes poursuivant furieusement des études plus qu'improbables.Il leur faut des gommes, stylos, cahiers petits carreaux, et grands carreaux , classeurs avec intercalaires ,dès le début du mois de juillet .Mois de juillet où vous vous pavanez ,dans le fameux maillot de bains , acheté , au mois de février .On est bien d'accord.

Et là , aujourd'hui, à peine sortis des chrysanthèmes , qu'est ce que je vois cet après midi ?" Dis moi pas que c'est pas vrai?"

Ah , y est , Noël est là !"Elle yoyotte , mère Four", je vous entends , d'ici. Non, tout est déjà là , les guirlandes, les boules, les Père Noël, les lutins, les ratons laveurs avec des écharpes rouges et vertes . Le tout dans l'esprit blanc, doré , argenté, ethnique , "nique , nique ",bollywood, noir,etc .Des jouets par milliers, des papillottes.C'est quand même terriblement antinomyque , ces frénésies d'achats pour fêter la naissance d'un Enfant pauvre , parmi les pauvres.Et puis pour que Noël soit une belle , belle fête , il faut avoir autour de soi des petits enfants .

Alors, OK , allons y , étourdissons nous , nous allons vraiment en avoir besoin.

Je sais vous allez dire "toujours aussi , vieille, c.nne,et réactionnaire , cette pauvre femme!"

Oui, j'assume , et, en plus,je ne suis pas prête de me soigner .

mercredi 5 novembre 2008

MISTER PRESIDENT !


Le 1er décembre 1955 , une petite bonne femme ,Rosa Parks,refusa de donner sa place , dans un bus, à un homme blanc , qui la revendiquait.
Le 28 août 1963 , le pasteur Martin Luther King nous emporta dans le rêve qu'il avait fait, obligeant J.F.Kennedyà faire adopter "the civil rights" après des jours et des jours d'émeute, petites soeurs de celle de Little Rock .
La petite bonne femme et le pasteur étaient noirs ,mais ils ont dit un jour:"ça suffit"!
Le Pasteur , le Président et son frère furent assassinés.
Mais ils avaient lancé la machine .
Vous, monsieur OBAMA, vous êtes leur digne héritier .
Ah ça du boulot vous en avez , monsieur le Président .
Vous êtes , maintenant, redevable à tous ceux qui ont voté pour vous , de ne pas les décevoir .
Alors , foncez, ramenez les boys d'Irak, arrêtez les expulsions de gens ruinés par les sub-primes, etc, etc, etc
Et comme je l'avais dit à ma Belle Mère , (qui m'avait fait une liste de ce que je ne devais pas oublier ):"S'il me reste du temps , je ferai des briques"
ce à quoi elle répondit du tac au tac :
"Ah, Domino, vous vous lancez dans la construction?"
Donc , allez y monsieur le Président et s'il vous reste du temps ......................

dimanche 2 novembre 2008

IL ETAIT UNE FOIS :LA VEISSIERE - 2


Une année , dans la mezzanine au dessus de l'atelier , que les filles appelaient "le théâtre" , Halloween, s'installa pour une soirée , en Auvergne .Nous fîmes un grand défilé dans le village , ce qui étonna les plus anciens du cru, mais que les enfants et les adolescents adorèrent !



Après l'hiver ? L'été, bien sûr !
Lorsque j'achetai la maison,notre notaire eut ces paroles qui me marquèrent:
"Attendez d'avoir passé 4 saisons à la Veissière pour savoir si vous avez fait le bon choix!"
Paroles pleines de sagesse, certes , mais un peu angoissantes.






Les saisons s'énchainèrent , alors . Nous les prîmes comme elles vinrent , bienveillantes ou mordantes .La première que nous y vêcumes fut celle des grands travaux , au jardin.(débroussaillage, élagage, taille et recaptation d'une source).Je découvris , sous la végétation, une fontaine bouchée , qui une fois débouchée, alimenta la mare .Son glouglou ne s'arrêtait que pris par le gel, et le reste du temps , je m'endormis, sereine, pendant de nombreuses nuits. Je l'entendais de ma chambre .








Le premier hiver fut celui des grands travaux , à l'intérieur.Des cloisons furent abattues , la salle de bains refaite, les chambres repeintes, la salle de séjour carrelée de neuf .

Nous nous aperçumes , alors, que nous vivions , comme au XIXème siécle , au rythme de la nature et de ses impératifs.


L'automne était grandiose dans cette région du Livradois.Nous possédions un bois de bouleaux , jouxtant la maison.Il éclatait de couleurs vibrantes ,de celles des premiers matins du monde .Tous les tons de jaune s'imposaient parmi les roux et les rouilles et éclataient sur le vert sombre des sapins du bois surlequel les bouleaux s'adossaient .A couper le souffle de beauté.

Les sous-bois embaumaient de leurs odeurs humides de feuilles en décomposition et de mousses sphaignes gorgées d'eau ,de champignons ,pourriture préparant inexorablement la ressurgence du printemps.



A la fin de l'hiver, la maison sortait de la torpeur , pour un printemps , assez court. Nous ressortions , alors, pour retourner au jardin . Les travaux , dans les champs rythmaient la vie du village .Les paysans reprenaient possession de leurs terres avec des machines qui cotoyaient des paysans travaillant , encore , à la main. L'air se mettait à la douceur et les lilas coloraient l'air d' odeurs poudrées
En été , la maison souriait .Certains de ces étés furent brûlants, mordant les hommes et les bêtes.
Marie et Sarah y donnaient des fêtes folles , avec des copains qui passaient des nuits blanches de musique assourdissantes et de discussions .Elles se terminaient, au petit matin , en bataille de mousse à raser.Mes géraniums se réveillèrent , un jour, s'ébrouant , prêts à se raser de frais!
La piscine attirait les copains et les enfants des amis .


Nous profitions des nuits noires cloutées d'étoiles endiamentées, allongés sur les transats, à refaire ce monde qui nous éclaboussait de sa beauté .

2 LIVRES














Rien de commun entre la Chiffonière du Caire et l'Amiral , à première vue.
Je vous l'accorde .Quoique !
Tous les deux ont eu la passion comme moteur ,dans leur vie .
Surtout, ils sont honnêtes .
Autant la vie de Soeur Emmanuelle a été une vie de combats , lui apportant la joie; autant Olivier de Kersauson, grande gueule médiatique , râleur de service , se dévoile un homme seul, désespéré , qui ne sait plus quoi faire de sa vie .
Il est plaisant de cheminer à leurs côtés , pendant quelques heures de lecture .
Ces deux livres peuvent être de bons cadeaux de Noël, si vous voyez ce que je veux dire !

samedi 1 novembre 2008

DE GRACE............

Xavier .














André FOUR et Bertrand
René et Marcelle THIBAUDON
Bertrand et Damien.

Ne me demandez pas de me rendre dans un cimetière , les bras chargés de chrysanthèmes aux têtes frisées comme celles des "caniches abricot" pour rendre "hommage à ceux qui nous ont quittés" .C'est comme ça que les journalistes commencent tous les journaux télévisés de ce jour-là!! Si, si!
N'a pas de "pot" le chrysanthème de se voir reléguer au rang de fleurs des morts , car c'est une fleur splendide et impériale , au Japon.
Moi, je ne voulais pas qu'ils s'en aillent, nous faisant orphelins de leurs visages , de leurs rires , de leurs pleurs .
Certains sont partis beaucoup trop tôt, nous laissant à jamais sans souffle , hagards, aux bords de leurs tombeaux.
Je ne peux pas, je ne veux pas croire que les gens que nous avons aimés , côtoyés, admirés , soient là , sous ces pierres tombales froides et arrogantes.

Mon Père m'avait demandé de porter des chocolats de chez Bernachon, sur sa tombe , après sa mort , car disait-il , "Je me débrouillerai bien pour venir les chercher!"
Je l'ai fait , j'ai posé sur le marbre un sachet de truffes provenant de chez l'artiste chocolatier .
Mon Père n'est pas venu les prendre .
Cela m'a confortée dans ma certitude de l'absence de vie après la mort.

Alors, laissons les dépouilles de leurs corps pourrir, en paix, dans les jardins de pierre. Retrouvons les, ailleurs.
Ils perdurent en nos cœurs, dans les traits de nos enfants , dans la voix de tel ou telle.
Il n'y a pas un jour où je ne les entends pas , je ne les revois pas .
Ils vivront encore et encore , tant que nous penserons à eux .
Pourquoi aller les retrouver figés ,en ce lieu ,où la mort les amena, le jour où ils nous firent pleurer ,sur nous qui restions , sans eux.
De grâce , fichez moi la paix , avec les cimetières !