samedi 13 juin 2009

ETRE JURE A TOURS OU A GENEVE.





A Tours et à Genève, se déroulent, actuellement, deux procès très médiatiques.
Bien différents, les deux procès., je vous le concède.

A Tours, Véronique Courjault, la maman des bébés, tristement nommés les « bébés congelés »comparait, devant ses juges.
Entourée, supportée, par l'union sacrée de la totalité de sa famille, ses parents ses frères et sœurs, sa belle-famille, et surtout par son mari. Il continue à clamer son amour pour cette femme que les psychiatres et les psychologues considèrent comme une « néonaticide ».
Pour eux, « la particularité d’une mère qui commet un acte de néonaticide , est qu’elle peut être physiquement enceinte , sans l’être , dans sa tête. C’est ce que l’on appelle le déni de grossesse. »
Pour d'autres experts, il ne s’agirait pas d’un déni névrotique de grossesse, car elle aurait été , parfaitement consciente , avec un souvenir « relativement conscient de l’accouchement et des infanticides, comme mode de disparition ou de mode de camouflage du corps des nouveau-nés ».

Bon courage à ceux qui vont devoir fixer le sort de cette petite bonne femme , complètement perdue , par ce qu’elle a déclenché.

A des kilomètres de là, se juge, à Genève, la meurtrière du banquier Edouard Stern .
Dans ce cas, on est bien loin du contexte des familles de Véronique Courjault.
Grande famille juive , 38ème fortune de France, dont le fils turbulent s'était "exilé" à Genève, la discrète ,la secrète, dont les murs cachent les plus grandes turpitudes!
Là, aussi, la famille de la victime, en la personne de ses enfants et de son ex-épouse a été appelée, à la barre .Ils ont décrit , avec des sanglots , dans la voix, un homme exceptionnellement adorable, aimant , bon époux et « merveilleux papa » .
Certes, nous n’avons pas de raison de refuser de les croire , même si certains de ses collaborateurs, amis et connaissances le décrivent comme un être caractériel , instable, cynique, cruel et manipulateur. Atmosphère glauque de l'assouvissement de tous les fantasmes que peuvent se permettre d'accomplir des adultes consentants.
Aurait-il péri par où il a pêché ?

Bon courage à ceux qui vont devoir fixer le sort de cette femme « fatale », complètement perdue, par ce qu’elle a déclenché.

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