dimanche 25 octobre 2009

ET QU'EST CE QU'IL DEVIENT LE GARS POLANSKI?


Les États-Unis ont officiellement demandé jeudi soir l'extradition de Roman Polanski.
Le cinéaste franco-polonais pourrait toutefois encore rester en détention en Suisse pendant, au moins, six mois s'il va au bout des recours possibles.
L'Office fédéral de la justice, ministère de la Justice suisse, doit d'abord transmettre la demande d'extradition au canton de Zurich, "chargé de la notifier à Roman Polanski".
Ensuite, un délai sera fixé au cinéaste pour faire valoir ses observations. "Sur la base de la demande d'extradition et des observations de Roman Polanski", le ministère décidera alors "s'il convient d'accorder ou non son extradition aux États-Unis".
Mais la procédure ne devrait pas s'arrêter là. L'avocat français du cinéaste, Me Hervé Temime, a déjà affirmé qu'il refuserait la demande d'extradition. Ceci semble indiquer que Roman Polanski compte utiliser toutes les voies de recours judiciaires possibles, c'est-à-dire porter son cas devant le Tribunal pénal fédéral (dans un délai de 30 jours), puis, en dernière instance, devant le Tribunal fédéral, ces recours pouvant impliquer des délais supplémentaires d'environ trois mois chacun. Sur le fond, pour prendre sa décision, l'Office fédéral de la justice doit vérifier que le délit reproché "est punissable dans les deux pays", qu'il n'est pas prescrit et qu'il ne s'agit pas d'un "délit politique, fiscal ou militaire", explique au point.fr Folco Galli, porte-parole du ministère.
Si ces critères sont effectivement remplis, la Suisse a "l'obligation d'extrader Polanski vers les États-Unis" en vertu d'un traité bilatéral entre les deux pays. Sans préjuger de la décision de son Office, Folco Galli précise que la décision de mettre Roman Polanski en détention n'aurait pas été prise si le ministère ne pensait pas la demande d'extradition valable. Il y a de fortes chances pour que le cinéaste soit extradé... Il précise, en outre, que l'état de santé du cinéaste ne peut pas être invoqué pour bloquer la demande américaine. Une fois ramené aux États-Unis, "la nouvelle loi américaine du 1er juillet 1977 concernant les relations sexuelles avec mineurs est applicable", selon Folco Galli, ce qui signifie que Roman Polanski "risque une peine maximale de deux ans après son extradition".
Cet article emprunté au site du POINT montre que la réputation de lenteur de nos voisins suisses est quand même loin d'être usurpée.
Bon, moi ce que je dis ou si je dis rien, c'est pareil!!!!

Aucun commentaire: