CHRISTIAN LACROIX VICTIME DE LA CRISE?

La maison de couture Christian Lacroix est condamnée à mort !
La maison est en redressement judiciaire, le défilé du 7 juillet a été préparé dans la fièvre habituelle, minutieuse et grandiose.

Les tissus nécéssaires à la confection des robes ont été trouvé , dans le stock de la maison, sans achats extérieurs.
23 modèles, brodés par Hubert Barrière, gratuitement.
Anne Gelbard a offert les feuilles de cuivre oxydées sur la dentelle de la robe de la mariée .
Les escarpins ont été fournis par la maison Roger Vivier, dont Inès de la Fressange est la styliste .Tout l’artisanat qui préside à la création de la mode a soutenu, le prince d’Arles
Madame Hélène David-Weill qui lui a ouvert les salons du musée des Arts Décoratifs, a permis au défilé de s'y dérouler, enchantant, une fois encore, les fans de cet homme qui « a dépoussiéré la haute couture et a redonné après mai 68 le gout du luxe et remis en service les paruriers, vieux métiers de la couture » Florence Muller dixit.

Merci, Monsieur Lacroix.

Vous m'avez fait rêver, chaque année, de porter votre gilet noir en velours, orné d'un coeur rouge dans le dos, ou l'une de vos robes de mariée sublime ,donnant l'air à la reine de la journée ,d'être une madone d'ex-voto.
Espérons qu’un merveilleux miracle va se produire.