Lorsque comme moi, vous avez la chance (ou l'inconscience ) d'avoir eu quatre enfants , il faut s'attendre à tout.
Par exemple à ce qu'un jour l'un de vos deux fils vous annonce :
"Je suis muté en Hongrie"
"Hein, où ? en n'Hongrie?"
La presbyaccoutie vous guettant , ceci explique cette déformation de la destination!
Oh ,c 'est ballot , car moi, j'adooooooooooorais Bruxelles.
Bon !va pour la n'Hongrie.
Remonte alors à la mémoire:
l'empire austro-hongrois,
Sissi et son comte Esthérazy,
les étendues des plaines à moutons et à petits chevaux aux sabots impatients,
les soulèvements de 1956 où ta camarade de pension a vu mourir son Père , le journaliste Jean Pierre Pédrazzini, sous les balles soviétiques.Grand reporter comme il y en avait , encore , tout de suite , après la seconde guerre mondiale, avec une gueule à la Gérard PHILIPE .
Vite reprendre une carte pour être sur de ne pas partir dans la direction opposée à celle de Budapest.
Débarquant par une journée caniculaire , où la chaleur fait vibrer l'air , vous vous attendez à tout , sauf à être séduit. La découverte commence par une zone industrielle identique à toutes celles qui jouxtent les aéroports du monde entier .
Budapest se découvre , après quelques kilomètres , alanguie au bord du Danube qui ne fut "bleu" que sous l'archet du Johann Strauss(père ou fils) de service !
Belle, baroque , fière , orgueilleuse , complexe , laissant un goût amer .............
Mais cela , c'est pour une prochaine fois .
Alors vous attendez ou vous y allez!
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