vendredi 29 mai 2009
FAIRE COPIER 50 MILLIARDS DE FOIS A BERNIE MADOFF....
Le 16 juin 1864, le baron James de Rothschild, en début d'après midi, convoqua son notaire et six témoins pour faire son testament.
Vous allez me dire que cela ne nous concerne que peu.
Je vais vous répondre : attendez d'avoir lu le testament et on en reparle.
« Afin que le placement soit sur et bien garanti, je vous engage a vous contenter d'intérêts moindres et à ne pas chercher les hauts intérêts. Je vous engage, aussi, a ne pas en changer facilement ses valeurs.
Car les fréquents échanges faits dans l'espérance d'obtenir des intérêts élèves et d'améliorer sa position amènent fréquemment la perte du capital.
Il faut se méfier de ces promoteurs d'affaires qui font des promesses pompeuses de gros bénéfices.
Presque toujours, ils n'ont en vue que de se procurer une position et de s'assurer des avantages particuliers.
En général , il ne faut entrer que dans les affaires que l'on peut gérer et surveiller par soi-même ou au moins dans lesquelles on est certain d'avance que tout le monde les trouvera bonnes et voudra y prendre part. »
Vous avez lu?
On en reparle ?
Connaissait pas Madoff , le baron , mais il en pressentait , peut être les forfaits a venir.
Le portrait qui illustre ce petit mot d'humeur est celui de la baronne Betty de Rothschild, peint par Ingres (célèbre par sa peinture et son violon dont il jouait quand il peignait, si, si !) et qui illustre le merveilleux livre de Pierre Assouline qu'il consacre à la baronne, à travers son portrait. Le livre a reçu le Prix de la langue française 2007, et est paru en Poche, chez Folio Numéro 4897 sous le titre « Le portrait ».
Jubilatoire.
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