mercredi 27 mai 2009

MON METIER DE MOI QUE JE VOUDRAIS FAIRE.....





Lorsqu’enfant on me demandait quel métier je voulais exercer plus tard, je répondais, invariablement :
« Femme du monde sur un grande échelle » !
Qu’est ce que cela pouvait représenter pour moi, alors ?
Je ne pourrais plus le dire.
Je n'ai pas du trouver d'echelle assez grande.
Donc, avoir un métier ne fut pas d’actualité, à la suite de mon mariage, à l’âge de 19ans.
Je fis,alors :
« mariage, enfants, bouquets de fleurs et réceptions, plans de table et charlottes au chocolat, conversations mondaines et réponses aux faire-parts qui emplissaient notre boite aux lettres et cadeaux de mariage ou de naissance qui suivaient la réception des dits faire-parts.
Le tout pour la promotion de mon mari » .
Vous voyez le genre?
Mon mari, par son excellente situation, m'offrit le luxe de ne pas être obligée de travailler, à l’extérieur, d’élever mes fils sans le moindre souci financier
Je fis, ensuite:
« divorce par consentement mutuel , déménagement, pension alimentaire et tristesse»
et là, la cruelle réalité se fit jour, il fallait travailler. A cette époque, pas de chômage, et même le choix d’un emploi.

J’ai hésité entre :
peigneuse de girafe,
redresseuse de tôles ondulées,
remonteuse de mer démontée,
soigneuse pour les sentiers et la terre battus, la crème fouettée,
enfin, je vous le dis, le choix était vaste.
Je fis PJJ (protection judiciaire de la jeunesse) brocanteuse, décapeuse et,
depuis trois ans : nounou.

Je passe mes journées, dans des familles pour garder les enfants, pendant que leurs mamans partent travailler.
Et là, et là, j’enrage, je fulmine, je peste.
Non pas à cause des enfants qui me sont confiés, mais par le manque d’organisation de leurs « executive women de meres.
Donc , je songe à devenir coach domestique , comme il y a des coachs sportifs, des coachs pour maigrir , pour grossir, pour tout ce qu’il semble bon d’être coaché.
Dès que je suis au point, je vous montre mon prospectus.

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