mardi 26 mai 2009

PALMARES A CANNES.







Dimanche soir : clôture du festival de Cannes.
Edouard Baer, parfait maître de cérémonie ; dandy loufoque à la chevelure qui mérite, à elle seule, la palme de la coiffure.
Ce palmarès propose un retour en 5 points, sur le festival.

-la France au top avec 3 prix :
Audiard, Resnais et Charlotte Gainsbourg.
Il etait temps de s'apercevoir que Resnais est un cineaste majeur du 7eme art francais......
- l’Asie en mode majeur.
Prix de la mise en scène pour Kinatay.
Prix du scénar’ pour le sensuel Nuit d’ivresse printanière.

- Tarantino sauve l’honneur.
Le cinéma US s’est fait discret .Heureusement arrivèrent les Inglorious basterds et Precious
de Lee Daniels.l
Le prix d'interprétation masculine va ,de ce fait. à James Waltz.

-Almodovar est maudit, souvent primé, jamais palmé .
Les Etreintes brisées, sont reparties, sans rien .Nada.
Lot de consolation : 250 000 entrées ,dès le jour de la sortie !

- Deux heures sinon rien.
Les films sont devenus trop longs. On les mesure, de plus en plus, au temps des séries TV courtes et efficaces ,avec un formatage resserré.

La palme d’or au Ruban blanc, film en noir et blanc, pur et dur , doit beaucoup ,beaucoup, beaucoup,à Isabelle Huppert , qui est apparue dans une tenue blanche déconseillée à une rousse à la peau laiteuse , arborant une coiffure « juste sortie de ma douche » .
Ratée , madame la Présidente !
Elle fut , de source sure, une présidente âpre , régentant la vie nocturne de ses jurés (Asia Argento en sait quelque chose), exigeant la palme pour le réalisateur qui lui valut son prix d'interprétation pour Le pianiste.
A propos des divers présidents de jury se reporter au livre de Gilles Jacob :
La vie passera comme un rêve.
Instructif, ces ego surdimensionnés qui se révèlent avec la fonction!

L e prix d’interprétation féminine couronne une Charlotte Gainsbourg , dans le film de Von Triers,dont le performance de masturbation à la lime, à la brosse à dents et pour finir aux lames de rasoir , donne froid dans le dos.
Tout le monde est ravi, dans la famille.
Parfait.

Le festival est mort !
Vive le cinéma !

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