Inévitablement, pendant toute la période de ma vie où j'ai été "brocanteuse" j'ai perçu, que mon métier ,faisait rêver mes interlocuteurs.
Il y a une attirance , chez certains , pour cette attitude de vie.
En effet : la brocante, la chine, la farfouille est une véritable passion.
Cependant, il y a des contraintes pour assouvir cette passion .
Lever à la pointe du jour, par n'importe quel temps, pour aller , à la lampe , fouiner dans les endroits les plus improbables et dénicher "l'objet", "complètement inutile parfois, donc , parfaitement indispensable" , ou la pièce rare ,permettant de compléter une collection de tout et n'importe quoi.
Lorsque l'on se retrouve avec l'objet, le livre, le bibelot, le bout de chiffon, issus de ses rêves les plus fous, on atteint cet instant de bonheur que rien ni personne ne peut vous enlever.
A ce moment là , juste fermer les yeux et se laisser envahir par les ondes de douceur et de chaleur que procure ce genre de sport!
Chaque fois que l'on part aux Puces ou sur un vide-grenier l'adrénaline est au rendez-vous.
Il est rare que l'on rentre bredouille .
L'accumulation ,l'envahissement, l'étouffement, peuvent vous guetter , car il faut savoir qu'une collection n'est jamais terminée.La place peut venir à manquer !
Lorsque je collectionnais les ours , j'en eus, environ 6OO.
Puis, en quittant ma maison , je me suis séparée de la plupart , ne gardant que les plus anciens et les plus rares.
J'étais persuadée que je ne recommencerai pas à collectionner , ces peluches parfois trop chargées d'histoires tristes .
A Auschwitz , il y a une pièce avec une montagne d'ours en peluche , arrachés aux enfants partis en fumée.
J'ai eu ce genre d'ours , dans ma collection.
Ils me brulèrent le cœur et les mains, parfois.
Et puis, paf, cet été, à Budapest , je suis tombée face à face avec deux ou trois bouilles de mangeurs de miel qui m'ont fait , à nouveau ,craquer.
L'instinct du chien de chasse est indiqué pour pratiquer .Il faut surtout être curieux de tout .
Je suis tombée dans ce comportement addictif ,grâce à mon Père.
A cinq ans , il accepta que je le suive , tous les dimanches matins, dans son parcours de recherche sur la Place du Tonkin, à l'époque.
Il me confiait une pièce de 5 francs , gros rond de métal léger que je pouvais dépenser ,comme je l'entendais.
J'ai transmis ce virus aux maris successifs qui furent les miens , mais, à un seul de mes enfants : mon fils Bertrand.
Le Père de mes fils est devenu un collectionneur distingué , un expert affuté en faïences, verreries, livres anciens , objets de curiosité scientifiques, stylos à plume, affiches et objets se rapportant à la corrida, art africain et horreurs ineffables en forme de moules , entrouvertes , s'éclairant , avec scaphandrier incorporé et malle au trésor , le tout en faïence de Vallauris ou Monaco .Il en a même fait un "musée" !
C'est positivement horrible , mais avec une cote marchande certaine.
C'est cela qui est magnifique avec la brocante , c'est que tout est permis!
Alors , compte tenu de la saison, couvrez vous bien, et bonne chasse!
Il y a une attirance , chez certains , pour cette attitude de vie.
En effet : la brocante, la chine, la farfouille est une véritable passion.
Cependant, il y a des contraintes pour assouvir cette passion .
Lever à la pointe du jour, par n'importe quel temps, pour aller , à la lampe , fouiner dans les endroits les plus improbables et dénicher "l'objet", "complètement inutile parfois, donc , parfaitement indispensable" , ou la pièce rare ,permettant de compléter une collection de tout et n'importe quoi.
Lorsque l'on se retrouve avec l'objet, le livre, le bibelot, le bout de chiffon, issus de ses rêves les plus fous, on atteint cet instant de bonheur que rien ni personne ne peut vous enlever.
A ce moment là , juste fermer les yeux et se laisser envahir par les ondes de douceur et de chaleur que procure ce genre de sport!
Chaque fois que l'on part aux Puces ou sur un vide-grenier l'adrénaline est au rendez-vous.
Il est rare que l'on rentre bredouille .
L'accumulation ,l'envahissement, l'étouffement, peuvent vous guetter , car il faut savoir qu'une collection n'est jamais terminée.La place peut venir à manquer !
Lorsque je collectionnais les ours , j'en eus, environ 6OO.
Puis, en quittant ma maison , je me suis séparée de la plupart , ne gardant que les plus anciens et les plus rares.
J'étais persuadée que je ne recommencerai pas à collectionner , ces peluches parfois trop chargées d'histoires tristes .
A Auschwitz , il y a une pièce avec une montagne d'ours en peluche , arrachés aux enfants partis en fumée.
J'ai eu ce genre d'ours , dans ma collection.
Ils me brulèrent le cœur et les mains, parfois.
Et puis, paf, cet été, à Budapest , je suis tombée face à face avec deux ou trois bouilles de mangeurs de miel qui m'ont fait , à nouveau ,craquer.
L'instinct du chien de chasse est indiqué pour pratiquer .Il faut surtout être curieux de tout .
Je suis tombée dans ce comportement addictif ,grâce à mon Père.
A cinq ans , il accepta que je le suive , tous les dimanches matins, dans son parcours de recherche sur la Place du Tonkin, à l'époque.
Il me confiait une pièce de 5 francs , gros rond de métal léger que je pouvais dépenser ,comme je l'entendais.
J'ai transmis ce virus aux maris successifs qui furent les miens , mais, à un seul de mes enfants : mon fils Bertrand.
Le Père de mes fils est devenu un collectionneur distingué , un expert affuté en faïences, verreries, livres anciens , objets de curiosité scientifiques, stylos à plume, affiches et objets se rapportant à la corrida, art africain et horreurs ineffables en forme de moules , entrouvertes , s'éclairant , avec scaphandrier incorporé et malle au trésor , le tout en faïence de Vallauris ou Monaco .Il en a même fait un "musée" !
C'est positivement horrible , mais avec une cote marchande certaine.
C'est cela qui est magnifique avec la brocante , c'est que tout est permis!
Alors , compte tenu de la saison, couvrez vous bien, et bonne chasse!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire